lundi 22 novembre 2010

0086 Le tribunal correctionnel de DIJON ne reconnait pas la Cour de Cassation.

Compte rendu d'audience ,

tribunal correctionnel de Dijon,

audience publique du 19 octobre 2010,

Alain CHALOPIN président de la formation( trois juges),

minstère public : Eric LALLEMENT procureur de Dijon,


affaire :
Jean-Pierre ALACCHI ancien procureur de Dijon, aujourd'hui à la retraite,

contre:

Michel DUDRAGNE, président d'association de défense des droits des enfants, et agent SNCF.



Les faits :


Monsieur Michel DUDRAGNE est soupçonné d'avoir diffamé l'ancien procureur de Dijon Jean-Pierre ALACCHI.

Monsieur Dudragne avait, en effet reproché au-dit procureur, d'avoir classé "sans suite" des signalements à propos de connexions pornographiques, voire pédophiles, sur le réseau pro de la SNCF. Ces connexions représentaient 40% du temps de travail de certains cadres.

Monsieur Michel DUDRAGNE soulève deux incidents de procédure:

- un justiciable ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits ( la deuxième plainte est, en grande partie, un copier/coller de la première!! ),

- il est fait état d'une condamnation en voie de recours (cour de cassation). ......................................................

Par ailleurs, il souhaite prendre le temps de lire les conclusions de la partie adverse, qui vient de les lui remettre en début d'audience, et ce, afin d'y répondre. Il sollicite le renvoi.


Le président CHALOPIN répond que Monsieur DRUDRAGNE a insulté( préjugé) tous les magistrats au travers de son écrit et que l'état de récidive sera retenu !!!!

Qu'un quart d'heure suffit pour répondre à des conclusions.


Monsieur DRUDRAGNE récuse ( art 6 ) le président CHALOPIN (c'est le moins qui puisse être fait, compte tenu des dispositions partiales du président de scéance ) qui décrète cette procédure infondée et refuse de se déporter.
Le président CHALOPIN ordonne de passer aux plaidoiries.

Le plaignant,

Jean-Pierre ALACCHI, par la voix de son avocat, s'exécute. Michel DUDRAGNE se serait vengé d'un cadre SNCF et femme de l'ancien procureur outragé (!!!!!!).
La récidive doit être sévèrement sanctionnée.
( Michel Dudragne n'a aucun problème avec Mme Alacchi, qui d'ailleurs n'est absolument pas impliquée dans cette affaire de connexions internet classées XXX, pendant les heures de travail, par le biais des ordinateurs SNCF)


Le parquet :
(Eric LALLEMENT, procureur en personne !! ),
au cours d'une longue tirade, explique qu'il n'a jamais eu de contacts particuliers avec son collègue procureur/plaignant et prédécesseur et qu'il est là pour défendre l'honneur d'un magistrat (peut-être au titre de représentant syndical , ou de "solidarité intellectuelle").

Le procureur Eric LALLEMENT déclare qu' à la suite de nombreux échanges de courriers ( !!!!) avec son collègue à la retraite : " il n'est pas possible de traiter un procureur, de la sorte, et en récidive (!!!!), puisque le pourvoi en cour de cassation ne peut pas être retenu(!!!!)".
Le procureur Eric LALLEMENT s'est bien gardé de faire allusion aux signalements, qui consistait dans le fait que des cadres SNCF employaient 40% de leur temps de travail à des connexions internet classées pornographiques, voire pédophiles. Signalements classés "sans suite" par intouchable son prédécesseur !!!!!!!
Plaintes classées "sans suite", objet de la vindicte de Michel Dudragne (on peut le comprendre !!) .

La SNCF avait pourtant accusé le coup et posé des cadenas sur ses ordinateurs !!
Il est tout à fait certain que les cadres SNCF atteints de pulsions sexuelles, ne pouvaient être détectés par les services de contrôle internet de la sécurité civile, puisqu'ils agissaient dans un cadre professionel particulièrement protégé.

On se demande bien pourquoi le procureur Jean-Pierre ALACCHI s'était évertué à protéger ce système .
Réquisitions : pas la peine plancher, mais 150 jours amende à 50€ ( !!!!!!!).

La défense réitère :

je ne m'attaque pas à tous les magistrats, mais à un magistrat,

qui, semble-t-il, na pas fait son travail,

je ne suis pas en état de récidive,

je ne peux pas être jugé deux fois pour les mêmes faits.




CONCLUSION :

Le tribunal finit par se donner le temps de la réflexion (embarrassé, sans nul doute), pour rendre sa décision.

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